Tablettes de minidril

Tablettes de minidril

Une des choses qui touchent particulièrement quand on lit les articles de Martin Winckler, c’est le nombre de femmes qui peuvent avoir des grossesses indésirées alors qu’elles utilisent correctement leur contraception. C’est pour lutter contre ce risque qu’il est un défenseur du D.U.I. même pour les femmes qui n’ont pas eu d’enfants. Attention, cependant, le D.U.I. n’est pas LA solution à imposer à toutes les femmes ; l’essentiel est de bien discuter avec son médecin pour choisir la contraception la plus adaptée à chacune, en fonction de tous les paramètres.

Mais comment peut-on être enceinte si on utilise une contraception ? On sait que les préservatifs peuvent se déchirer, mais on ignore généralement que même en prenant sa pilule régulièrement, sans varier les horaires, on peut tomber enceinte.

Les risques de déchirure du préservatif

Préservatif et lubrifiant

Les préservatifs sont normalement lubrifiés. Cela évite que le caoutchouc se déchire. Cependant, on peut décider de recourir à des lubrifiants supplémentaire, notamment en cas de grande sécheresse vaginale. Il faut alors faite particulièrement attention, et utiliser exclusivement un lubrifiant à l’eau. En effet, les lubrifiants à base d’huile fragilisent le caoutchouc, qui est aminci de façon régulière, et qui va se déchirer beaucoup plus facilement.

Il faut aussi faire attention au type de préservatif que l’on achète : en effet, certains ne sont volontairement pas lubrifiés. Si on les utilise sans rajouter de gel, c’est la catastrophe assurée !

Les échecs de la pilule

Les pilules de 3° et 4° génération

Alors que les pilules de 3° génération ne sont plus remboursées, la vérité éclate : la Diane, par exemple, a été testée et mise sur le marché comme un traitement contre l’acné, et absolument pas comme un contraceptif. Très légèrement dosées, elles nécessitent une rigueur quotidienne, car un simple écart dans l’horaire de prise peut conduire à une grossesse non désirée. Risque augmenté par la période d’arrêt de sept jours : à la fin de cette période, le corps est à nouveau susceptible d’ovuler, et il est encore plus indispensable de ne pas faire un écart horaire.

Aussi beaucoup de femmes ont choisi de ne pas interrompre leur prise de pilule, pour diminuer les risques.

L’hyperfertilité

En matière d’hormones, tout est une question de dosage. Même en ce qui concerne les pilules de deuxième génération, une femme dont le corps produit naturellement beaucoup d’hormones peut ne pas être efficacement protégée. C’est alors la grossesse non désirée, et souvent à répétition, puisqu’on se croit protégée par sa pilule, et que la grossesse provient d’un oubli de prise.

Ces femmes hyper fertiles ont souvent beaucoup souffert : en plus du traumatisme d’une grossesse non désirée, vient celui de ne pas être crue, quand on dit qu’on prend sa pilule, ou traitée d’irresponsable…