Copyright Madness chez Handicap point fr

Extrait du site de handicap dot fr
J’en ai avalé ma tasse de café de travers ce matin, en lisant un petit pavé de texte sur un article publié chez handicap point fr « petit pavé » qui faisait quand même 20% du texte de la page, et qui protégeait le copyright de handicap.fr sur cette oeuvre de l’esprit éminemment originale constituant à relater la xxxx de l’athlète xxx à l’épreuve paralympique de xxxx.
Pourquoi les xxxx ? Parce que selon ce pavé, que j’ai décidé, malgré le risque, de vous montrer ici, je n’ai pas le droit de reproduire sans l’accord de handicap.fr aucune des informations contenues sur la page, donc ni le nom de l’athlète, ni l’épreuve, ni même le résultat de l’épreuve.
Et pareillement, selon leurs mentions légales, je n’ai pas le droit de faire un lien vers leur site sans autorisation. Contrairement à mon habitude, quand je cite un article, il n’y aura lien, ni même le vrai nom du site, puisque les adresses de site dans un texte risquent d’être interprétées comme des liens par les moteurs.
Petite leçon de droit à l’attention du juriste de Handicap point fr
Le droit d’auteur protège des oeuvres originales de l’esprit. Une jurisprudence constante précise qu’il ne protège ni les idées, ni les informations. Un roman n’est pas une idée, et ne peut être plagié. Un article de deux cent mots peut être considéré comme une oeuvre de l’esprit, mais c’est sa rédaction et sa mise en forme qui est protégée.
Même si vous publiez un scoop, l’information n’est pas « protégée ». C’est sa rédaction qui l’est. D’autres journaux ont pu reprendre les informations de Mediapart, en citant leur source, et en la réécrivant à leur sauce.
De plus, il existe ce qu’on appelle un droit de citation. Même si je pousse à l’absurde, j’ai en réalité parfaitement le droit d’extraire une courte partie de votre texte, en le sourçant, pour illustrer un de mes propos.
Sourcer ses informations
Vous le voyiez, deux fois, ce mot sourcer. Indiquer d’où provient l’information. Même quand on réécrit totalement, d’ailleurs…
Mais là pas de bol, la « journaliste » Emmanuelle Dal’ Secco ne l’a pas fait.
Or une très brève recherche du texte de votre article sur le net montre qu’on le retrouve sur des grands journaux comme Le Point , l’Express, FranceTV, diantre, auraient-ils tous copiés l’oeuvre de l’esprit originale de Handicap point fr ?
Eh non…. car il s’agit d’une dépêche d’agence, reprise quasiment mot pour mot, et que seul Euronews source correctement : la dépêche provient de l’AFP. Si vous avez la curiosité de cliquer sur ce dernier lien, vous verrez inscrit dessus : copyright 2013 AFP
Donc pour résumer, vous vous êtes attribué un copyright, sur un texte qui n’était pas de vous, et vous interdisez à quiconque venant sur votre site de reprendre les informations contenues dans cet article, et donc de faire la promotion d’une athlète paralympique ?
L’objectif d’un site sur le handicap
Je croyais naïvement que votre objectif était, comme l’indique votre page « Qui sommes nous ? » de :
- Informer toutes les personnes concernées par le handicap
- Etre un média indépendant
- Contribuer à la pleine reconnaissance des personnes handicapées en tant que citoyen
- Participer à la reconnaissance de l’autre, de sa dignité et de ses différences
- Aider pour une meilleure autonomie
(C’est moi qui met en gras)
Et comment contribuer à la reconnaissance de l’autre en pratiquant ce genre de restrictions ?
Pas plus que vous je n’aime qu’on copie intégralement, sans en changer un mot, la totalité du texte d’un de mes articles. « Totalité » « texte » « mon article » sont les trois mots essentiels.